Noctambule
La nuit avance patiemment
Par-dessus l’espace calmi
Et berce de son aile
Gargantuesque
D’un incommensurable calme serein
Les esprits en quête de répit
Morphée offre son sein aux uns
Alors que les étoiles éveillent l’âme de certains
Noctambules aux yeux de lynx
Ces rêveurs de lune et d’embruns
Aux cœurs assoiffés de nymphes
Pleins de rêves hantés de vers
Une ombre glisse, flotte
Par-dessus les neurones aigris
Encense curieusement l’esprit
Le charge d’un souffle de vie
Anime l’obscurité alentour
De tout un monde enchanté
Tout chante, tout luit
Dans cet esprit
Enchanté par la nuit
Des mots pleuvent
Les lettres s’émeuvent
Les syllabes luminescentes
Scintillent, sautillent
Brésillent
Enflamment le ciel
Et bien qu’évanescentes
Rivalisent avec les étoiles
Teintent gaiement le ciel
De l’aube naissant
Mounir Mosaddak